Les maths, c’est la vie !

Les maths, c’est la vie !

Votre enfant n’aime pas les maths ? Il fait (déjà) un blocage ? Il ne supporte pas d’être confronté à un « problème » ?


Vous aimeriez l’aider mais vous ne savez pas comment.


Il faut dire que les idées reçues ne vous aident pas : « Dans la famille, on n’a pas la bosse des maths ! », « Lui et les chiffres, ça fait! », « Les filles sont nulles en maths ! »,… Chacun peut y trouver son compte !


Mais vous êtes convaincue que les maths sont importantes, parce que les maths c’est la vie !


Et oui, on les retrouve dans notre quotidien : les masses dans les recettes de cuisine, les longueurs dans les trajets ou les dimensions d’une pièce ou d’un meuble, les contenances lorsqu’on met de l’essence ou qu’on remplit l’arrosoir, la monnaie au supermarché ou au restaurant, les durées pour répondre à la fameuse question sur la route des vacances « Quand est-ce qu’on arrive ? » ou dans la cuisine « A quelle heure on mange ? »,… Ces situations font parties de notre quotidien et elles sont innombrables.


Et oui, c’est ça les maths ! C’est l’apprentissage scolaire… mais pas que !


Puisque les maths font parties de notre quotidien, il faut les faire vivre.


Contrairement au siècle précédent, les maths sont beaucoup moins concrètes : les élèves n’ont plus l’occasion de mesurer les distances ou les masses ; Ils ne manipulent plus les pièces et les billets puisque la monnaie électronique les a remplacés ; Les montres digitales ont succédé aux horloges à aiguilles ; … Cependant, les cycles 2 et 3 sont la période où l’enfant va modéliser.


De ce fait, on assiste à une chute du niveau scolaire en mathématiques… mais pas que !


En 2016, deux enseignants ont mis au point un dispositif relatif à la résolution de problèmes. Ce dispositif traite aussi, indirectement, des nombres, des grandeurs et mesures et de la géométrie.


Le dispositif Maths en vie propose une autre approche des mathématiques. C’est bien un dispositif et non une méthode.


L’idée est de passer par la photographie pour s’approprier les notions mathématiques.

Le but :

  • Amener les élèves à se poser des questions sur le monde qui les entoure : mesures, formes, nombres,…
  • Associer, via la photo, des mesures à des situations de la vie courante
  • Engager les élèves dans une démarche de réflexion

De ce fait, ce dispositif s’applique à la résolution de problèmes mais aussi à la géométrie, aux grandeurs et mesures ou aux nombres.

L’idée est d’emmener l’enfant en « sorties mathématiques« . Muni de son appareil photo et selon la compétence travaillée, il photographiera :

  • En géométrie : des solides (cubes, cylindres,…), des formes géométriques (cercles, triangle,…), des droites parallèles, perpendiculaires,…
  • En grandeurs et mesures : des nombres exprimant des prix, des longueurs, des masses, des vitesses,…

L’enfant est alors acteur de ses apprentissages. Il intègre pleinement les notions en les vivant et, pour ceux qui étaient fâchés avec les maths, les perçoivent comme un jeu !

En géométrie : des sphères

En grandeurs et mesures : une masse

Grandeurs et mesures : une contenance, une température, une durée

A partir des photos ou vidéos tirées de son quotidien, la finalité est bien la résolution de problèmes.

Parce que les enseignants ont constaté que :

  • certains élèves ne s’engagent pas dans la résolution de problème car ils ne parviennent pas à se le représenter mentalement
  • d’autres se précipitent, têtes baissées, à additionner ou à multiplier les nombres trouvés dans l’énoncé. Ils répètent un schéma auquel ils ne donnent pas de sens.
  • et d’autres restent figés devant l’énoncé ne sachant comment le résoudre ou comment organiser les taches à réaliser.

Mais pourquoi utiliser la photo ?

  • Parce que les situations réelles parlent. Contrairement à des énoncés de problèmes stéréotypés que l’on retrouve dans certains manuels.
  • Pour donner du sens aux problèmes et éviter une résolution mécanique. L’enfant a bien compris que s’il apprend, à ce moment-là, la soustraction, le problème sera soustractif.
  • Des problèmes sans énoncé évincent le fait que les enfants soient trop guidés par l’énoncé. A partir d’une photo, l’enfant est acteur et fait preuve de plus d’entrain à chercher les informations et à résoudre le problème.

Sophie avait 50 € dans son porte-monnaie. Après avoir fait les courses, voici ce qu’il lui reste.

Combien a-t-elle dépensé ?

A vos téléphones, appareils photos, tablettes,… Et vive les sorties maths !


Maths en vie, c’est par ici !